La consommation mondiale d'électricité des Data Centers, évaluée entre 200 et 250 TWh selon l'IEA, représente environ 1 % de la demande finale mondiale d'électricité. Bien que cela puisse sembler modeste par rapport aux prédictions antérieures, l'expansion continue des usages numériques souligne la nécessité de concilier transition écologique et transition numérique. Le trafic internet mondial a augmenté de plus de 40 % en 2020, entraînant une croissance exponentielle de l'empreinte environnementale des Data Centers.

La question de l'empreinte énergétique des Data Centers, souvent sous les projecteurs, est abordée depuis longtemps par des entreprises comme Microsoft. L'objectif est double : réduire la consommation énergétique et minimiser les déchets électroniques. L'innovation joue un rôle crucial, avec des avancées telles que le refroidissement liquide et des projets révolutionnaires comme le Data Center sous-marin.

Le calcul de l'efficacité énergétique des Data Centers repose sur le concept de PUE (Power Usage Effectiveness). Idéalement, un PUE de 1 signifierait une utilisation maximale de l'énergie pour le traitement des données. Bien que la puissance de calcul ait augmenté de 550 % au cours des dernières décennies, la consommation d'énergie du secteur n'a augmenté que de 6 %, soulignant des progrès constants.

Le refroidissement, l'un des postes énergétiques les plus élevés, explore de nouvelles frontières, notamment le refroidissement liquide. Les systèmes sous-marins, comme le projet Natick au large de l'Écosse, offrent un refroidissement naturel par l'eau de mer et une proximité avec les énergies renouvelables offshore. Ces Data Centers sous-marins, plus petits et modulaires, promettent une déployabilité rapide.

Le stockage des données, un autre contributeur à la pollution des Data Centers, stimule la recherche sur des alternatives durables comme le stockage sur verre de quartz, l'ADN synthétique et le stockage holographique. Pour prolonger la durée de vie des composants, des initiatives telles que les centres circulaires, visant à réutiliser, revendre et recycler les équipements, prennent de l'ampleur.

Africharger, en tant qu'acteur engagé dans l'efficacité énergétique et l'énergie propre, se positionne comme un leader dans cette transition numérique durable. Alors que des projets de Data Centers émergent à Abidjan, Africharger ambitionne d'alléger leur empreinte sur la pollution en installant des panneaux solaires. Cela s'inscrit dans la volonté de répondre à la demande croissante tout en minimisant l'impact environnemental.

Les Data Centers polluent en raison de leur consommation énergétique élevée, principalement pour le refroidissement et le stockage. Africharger, avec sa vision axée sur l'énergie solaire, s'efforce d'optimiser l'efficacité énergétique. Cela implique l'utilisation de panneaux solaires pour alimenter ces centres de données, réduisant ainsi la dépendance aux énergies non renouvelables.

La consommation énergétique des Data Centers représente un défi, mais Africharger propose des solutions innovantes pour intégrer efficacité énergétique et durabilité dans cette ère numérique en expansion. En alignant les objectifs environnementaux avec les impératifs numériques, Africharger façonne un avenir où les Data Centers contribuent positivement à la planète.